Travailler avec les enfants pour mettre fin à la violence d’ici 2030 – La Représentante spéciale du Secrétaire général, Maalla M’jid, présente son premier rapport à l’Assemblée générale des Nations Unies
New York, le 8 octobre 2019 - La Représentante spéciale du Secrétaire général, Najat Maalla M’jid appelle les États Membres à unir leurs efforts pour tenir la promesse faite aux enfants dans le Programme de développement durable de mettre fin à la violence contre eux d’ici 2030.
Lors de la présentation de son premier rapport annuel à la 74e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Représentante spéciale a annoncé l’élaboration d’une feuille de route pratique et axée sur les résultats pour l’exécution du mandat, qui sera partagée avec toutes les parties prenantes « afin de définir des actions concrètes et conjointes aux niveaux mondial, régional et national pour tenir notre promesse aux enfants de mettre fin à la violence d’ici 2030 ».
« Mon mandat fera le trait d’union entre différents acteurs et stimulera le changement. Je travaillerai selon une approche participative et consultative pour soutenir la coopération et le dialogue constructif avec toutes les parties prenantes concernées. Plus important encore, je veillerai à ce que les enfants soient au cœur de tous nos efforts grâce à une approche holistique et centrée sur l’enfant, qui met l’accent sur son rôle d’agent du changement. »
La Dr Maalla M’jid s’est félicitée de l’attention croissante accordée à la voix des jeunes par les États Membres, notamment dans le cadre de la session actuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies, mais a souligné que « le point de vue singulier des enfants ne pouvait être remplacé ».
« Nous devons nous concentrer sur l’intégralité du cycle de l’enfance et de la jeunesse. Pour éliminer la violence contre les enfants, il faut une participation véritable des enfants. Il sera crucial d’écouter ce que les enfants ont à dire et de les traiter en tant que participants actifs pouvant exercer pleinement leurs droits pour avancer réellement vers la création d’un monde dans lequel ils sont à l’abri de la violence. Cela suppose également une large participation tout au long des processus de définition, de mise en œuvre ainsi que de suivi et d’évaluation des politiques mises en place au niveau national ». La Représentante spéciale a ajouté que cela devait « s’accompagner de mesures efficaces pour garantir l’application du principe de responsabilité ».
En cette année symbolique marquée par le dixième anniversaire du mandat ainsi que par le trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant et la première phase de mise en œuvre du Programme 2030, la Dr Maalla M’jid a rappelé qu’il s’agissait « d’un moment opportun pour faire le bilan des progrès accomplis, cerner les carences et mettre en évidence les actions stratégiques nécessaires pour concrétiser la vision d’un monde libéré de la peur et de la violence contre les enfants d’ici 2030. Nous devons agir plus efficacement et plus rapidement, non seulement au nom des enfants d’aujourd’hui, mais également au nom du milliard d’enfants qui naîtront d’ici à 2030 – les enfants qui hériteront du monde de l’après-objectifs de développement durable ». La Dr Maalla M’jid a conclu par ces termes : « La meilleure façon de garantir qu’aucun enfant n’est laissé de côté est de faire passer les enfants en premier ! ».
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