Publications

05 March 2019

Pour les enfants victimes de violence, l’école peut, au lieu d’être une chance, devenir un véritable calvaire.

Il arrive en effet que la joie ressentie à la perspective de recevoir une éducation et le plaisir de découvrir et d’apprendre cèdent la place à la douleur, au traumatisme et à la peur. Cet état de choses peut avoir des retombées sur les résultats scolaires des enfants ainsi que sur leur santé, leur bien-être et leur estime de soi, les empêchant de nouer des relations ouvertes et de confiance avec les autres. La violence à l’école a des effets néfastes qui touchent bien plus que ses victimes directes puisqu’ils se répercutent, également, sur ceux qui en sont témoins, créant une atmosphère d’anxiété et d’insécurité incompatible avec l’apprentissage.

Reconnaissant le rôle crucial joué par l’éducation dans la protection des droits de l’enfant et l’importance de veiller à ce que les écoles soient exemptes de violence pour bâtir des communautés pacifiques, le Gouvernement norvégien, le Conseil de l’Europe et le Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence contre les enfants ont œuvré de concert à l’organisation, en juin 2011 à Oslo, d’une consultation d’experts sur la lutte contre la violence dans les écoles.

Télécharger la publication

Version en espagnol

05 March 2019

Dans sa résolution 18/12, en date du 24 septembre 2011, sur les droits de l’homme dans l’administration de la justice, en particulier la justice pour mineurs, le Conseil des droits de l’homme a invité le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence contre les enfants à collaborer à l’organisation d’une consultation d’experts sur la prévention de la violence contre les enfants dans le système de justice pour mineurs et les mesures destinées à y faire face, et de soumettre un rapport à ce sujet.

La Consultation d’experts a été organisée à Vienne, les 23 et 24 janvier 2012, par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, en collaboration avec le Haut-Commissariat, la Représentante spéciale et le Gouvernement autrichien. Y ont participé des représentants d’organismes internationaux et régionaux de défense des droits de l’homme, d’institutions gouvernementales et publiques, d’universités et de la société civile.

Télécharger la publication

05 March 2019

Les mécanismes de conseil, de plainte et de signalement sont des éléments essentiels de la lutte contre les violations des droits de l’enfant, y compris la violence sous toutes ses formes. La mise en place de tels dispositifs est fondamentale au regard des normes internationales relatives aux droits de l’homme et, vu l’urgence de la question, les participants au Congrès contre l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents, tenu au Brésil, ont lancé un appel pour qu’ils soient créés, dans tous les pays, d’ici à 2013.

La nécessité de garantir aux enfants un accès à des mécanismes sûrs et bien connus, qui leur permettent de signaler en toute confidentialité les cas de violence, a également été abordée en détail dans l’Étude des Nations Unies sur la violence contre les enfants. Ainsi, on y a recommandé la création de mécanismes de ce type, qui prendraient notamment la forme de services d’aide téléphonique vers lesquels les enfants pourraient se tourner pour signaler les cas de maltraitance, parler en toute confidentialité à un conseiller qualifié et obtenir un soutien et une assistance.

Télécharger la publication

05 March 2019

À travers les régions, des millions d’enfants continuent d’être la cible de diverses pratiques néfastes, telles que la mutilation génitale féminine, le mariage précoce, le mariage forcé, le repassage des seins, la préférence pour les fils, l’infanticide féminin, le test de virginité, les crimes d’honneur, le travail servile, l’alimentation forcée et les tabous nutritionnels, les accusations de sorcellerie et d’autres pratiques moins connues, quoique nombreuses.

Les pratiques néfastes peuvent être traditionnelles ou émergentes, mais reposent généralement sur des facteurs culturels, sociaux ou religieux. Dans la plupart des cas, elles ont des conséquences dévastatrices sur la vie, le développement, la santé, l’éducation et la protection des enfants.

Télécharger la publication

Version en espagnol

Version en français

05 March 2019

À l’heure actuelle, ils sont plus d’un million les enfants privés de liberté dans le monde, soumis, en nombres considérables, à des traitements violents et dégradants à tous les échelons de la justice pénale. Au vu de cette tragédie, il est impératif de promouvoir des stratégies préconisant des mesures de substitution à la détention et aux peines privatives de liberté pour les enfants.

On trouvera, dans le présent rapport, des informations sur les possibilités offertes par les programmes de justice réparatrice pour faciliter le règlement des conflits et assurer une protection appropriée aux enfants, tant dans le système judiciaire – qu’ils y soient victimes, contrevenants ou témoins – que dans d’autres contextes, notamment à l’école ou dans les centres de soins, les institutions de protection sociale et au sein de la collectivité.

Télécharger la publication

Version en espagnol

05 March 2019

Comme indiqué dans cette enquête mondiale, la violence dont les filles et les garçons sont victimes ne connaît aucune limite d’âge, de race, de culture, de richesse et de géographie. Elle sévit à la maison, dans la rue, à l’école, au travail, dans les centres de détention et dans les établissements pour enfants. Pour d’innombrables filles et garçons du monde entier, l’enfance est synonyme de peur. Les conclusions et recommandations figurant dans le rapport indiquent la voie à suivre pour veiller à ce que les enfants reçoivent une alimentation et une éducation adéquates, soient capables de s’adapter à diverses situations et grandissent en bonne santé, dans un monde exempt de violence. Tous les enfants méritent de vivre leur enfance à l’abri de la peur.

Télécharger l'enquête mondiale

Version en espagnol

05 March 2019

Les technologies de l’information et de la communication connaissent une croissance sans précédent, qui a de profondes répercussions sur les sociétés du monde entier. Elles s’accompagnent d’énormes avantages et possibilités, dès lors, en particulier, qu’elles facilitent l’accès à Internet. Ainsi, ces technologies donnent lieu à de nouveaux modes de communication, d’apprentissage, de prestation de services et de commerce.

Les technologies de l’information et de la communication et Internet offrent aux enfants et aux jeunes, qui sont souvent particulièrement doués pour les exploiter, des possibilités non négligeables d’autonomisation et de participation, en leur donnant des moyens novateurs de développer leur créativité, de communiquer, d’entretenir des interactions sociales, de se divertir et d’apprendre. Les enfants ne se contentent pas d’attendre passivement l’information ; au contraire, ils participent activement au monde en ligne, dont ils sont des acteurs à part entière.

Télécharger la publication

05 March 2019

En 2014, le monde a célébré le vingt-cinquième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant. Les efforts que déploient les États Membres de l’ONU pour s’entendre sur le prochain cadre de développement nous offrent une occasion en or de nous attaquer au problème de la violence contre les enfants. Lors de récentes consultations organisées dans le monde entier en vue d’orienter le programme de développement pour l’après-2015, la violence a été reconnue comme étant à la fois une violation des droits de l’homme en soi et un obstacle majeur à la réalisation de progrès dans les domaines de l’éducation, de la santé et d’autres objectifs de développement. Les parties prenantes ont souligné que les enfants étaient particulièrement vulnérables à la pauvreté et à la violence et fait passer un message clair, à savoir que la violence devait cesser.

Télécharger la publication

05 March 2019

Les filles se heurtent régulièrement à d’énormes obstacles entravant leur accès à la justice, qu’elles soient victimes, témoins ou auteurs présumées d’un crime. Bien souvent, les lois et les procédures pénales, administratives et civiles ne sont pas adaptées à leur situation et ne permettent pas de garantir le respect de leurs droits, tandis que les politiques visant à les protéger sont inexistantes ou mal appliquées.

Pour résumer, en raison de leur âge et de leur sexe, les filles se retrouvent ainsi, à double titre, dans des situations périlleuses lorsqu’elles sont aux prises avec les systèmes de justice pénale, un problème trouvant sa source dans les attitudes et les jugements discriminatoires qui persistent dans les sociétés du monde entier.

Télécharger la publication

05 March 2019

La violence armée de proximité menace les droits des enfants et présente un grand danger pour leur développement et leur sécurité puisqu’elle leur fait courir le risque de se retrouver blessés, handicapés, traumatisés, exploités, orphelins ou emprisonnés, voire d’être tués. Vivre dans une communauté touchée par ce fléau se révèle néfaste pour les enfants qui sont la cible de ces violences ainsi que pour ceux qui en sont témoins ou se sentent menacés. La violence armée perturbe l’harmonie sociale et la vie de famille, empêche l’enfant d’aller à l’école, compromet la fourniture de soins de santé, sape le développement économique et instaure un climat de peur qui limite la capacité des enfants de se déplacer librement, de participer à la vie de leur communauté, de profiter de leur enfance et de devenir des citoyens autonomes.

Télécharger la publication

Version en espagnol